Une mise en garde contre les risques liés à la manipulation de l’analyseur de plomb

Le débat est ouvert. Les élus verts demandent l’ouverture d’une enquête sur le niveau de risque lié à la manipulation des analyseurs de taux de plomb. Les distributeurs de ces dispositifs, pour leur part, refusent d’admettre que ce produit constitue une menace pour la santé des ouvriers.

 

Des cas de contaminations

Un article publié par le journal Le Parisien révèle des cas de contamination aux substances nocives due à la manipulation d’appareil destiné à mesurer la concentration de molécule de plomb dans les habitations. Neuf artisans spécialistes de diagnostic plomb auraient contracté un cancer en l’espace de sept années. Le titre rapporte également que parmi ces victimes quatre ont déjà succombé à leur maladie. La source du journal confie par ailleurs que la destruction accidentelle de l’analyseur ou le vol de ces appareils se trouve à l’origine de ces infections à la molécule cancérigène.

Des annonces à vérifier scientifiquement

En voyant ces annonces, les élus verts sont montés au créneau. Certes, aucune preuve ne permet d’affirmer que les contaminations au plomb sont réellement liées à la manipulation des analyseurs, mais la parlementaire européenne, Michele Rivasi, issue du parti Europe Écologie demande qu’une enquête soit menée afin de comparer les avantages et les risques liés à l’utilisation de ces appareils. Le gouvernement se dit sensible à la question. La DGS — Direction générale de la santé — aurait mis en place une structure chargée de déterminer les menaces que représentent les technologies utilisées dans la confection de ce dispositif pour la santé publique.

L’analyseur n’est pas dangereux

Le conditionnel est de rigueur parce que le groupement représentant les fabricants des appareils incriminés et la DGS elle-même n’ont pas tardé à rectifier que l’entité susmentionnée n’existe pas encore. Comme il fallait s’y attendre, ceux qui travaillent le long de la chaîne de distribution de ces appareils ont rebondi sur la question pour confirmer que les analyseurs ne sont pas dangereux. Ces derniers assurent que les contaminations évoquées par la presse sont dues à des négligences de la part des personnes qui se servent de ces outils de diagnostic.