Diagnostic immobilier, une garantie supplémentaire

Une personne qui souhaite mettre en vente ou en location un appartement ou une maison est obligée de procéder au préalable à un diagnostic immobilier. Il s’agit pour elle d’obtenir un bilan ou un état des lieux qui certifie que les locaux sont en parfait état et sans risques pour la santé des occupants.

 

Les différents diagnostics

Il existe trois diagnostics obligatoires à effectuer avant de mettre en location un bien immobilier, à savoir le Diagnostic Plomb, le Diagnostic des Risques Naturels et Technologiques ainsi que le Diagnostic de Performance Énergétique. Outre ces évaluations, la vente nécessite de faire un Diagnostic des Risques Naturels et Technologiques, un Diagnostic Électrique, un Diagnostic Gaz, un Diagnostic Amiante, un Diagnostic Termites.

Location meublée, une solution avantageuse

Après avoir fait établir par des experts certifiés par le COFRAC les diagnostics requis par la Loi, le propriétaire se voit délivrer des rapports. Ils peuvent comporter des recommandations et des propositions de travaux à effectuer le cas échéant. En outre, si le bien est destiné à être loué en tant que résidence principale, le contrat de bail doit comprendre l’offre télévisuelle, la surface habitable du logement ainsi que la contribution à l’économie d’énergie. La législation permet de transformer un appartement nu en meublé sans demander d’autorisation officielle ou accomplir par des formalités administratives. Dans ce cas précis, le propriétaire doit veiller à offrir au locataire tout le confort nécessaire à la vie quotidienne, à savoir les ustensiles de cuisine, le mobilier ainsi que l’électroménager. La rentabilité locative est supérieure de 20 % à 25 % par rapport à un logement nu, selon le site de Diagorim. En matière d’imposition, le bailleur profite du changement de statut fiscal et c’est le régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) qui s’applique aux loyers au lieu de celui des revenus fonciers. Dans ce cadre, toujours d’après Diagorim, l’abattement fiscal est de l’ordre de 50 % si le total des loyers ne dépasse pas 32.600 euros.